Est-ce le moment idéal pour bien vendre ?
On entend beaucoup parler dans la presse de "la crise de l'immobilier". Qu'en est-il vraiment ?
Anticiper la correction des prix après les Jeux olympiques
Junot encourage vivement les propriétaires à agir sans tarder s'ils ont l'intention de mettre leur bien en vente dans l'année à venir. Cette recommandation est motivée par une hausse significative des demandes d'estimations pour des projets de vente à moyen terme, dès septembre 2024.
À cela s’ajoute que passé la période des Jeux olympiques, certains propriétaires, ayant tiré profit de l’événement pour mettre leur appartement à la location touristique, envisageront désormais de mettre leur propriété en vente.
Par conséquent, « le marché va connaitre une augmentation de l’offre de biens à vendre et à louer après les JO, qui devrait accentuer la correction des prix », souligne Sébastien Kuperfis, Président du groupe Junot.
Une demande croissante pour les appartements et maisons, les acheteurs sont de retour
L'attentisme lié aux Jeux olympiques, entraine une baisse de mise en vente de 16 % depuis le début de l'année. Malgré des délais de vente rallongés (de 20 % au premier trimestre, atteignant désormais 13,3 semaines entre la date de mandat et l'acceptation de l'offre), l'offre demeure donc rare, surtout lorsqu'elle est de qualité. Cette rareté maintient les prix à un niveau élevé, particulièrement pour les biens d'exception sans défaut, spécialité de Junot.
Parallèlement, le début de la baisse des taux d'intérêt et les banques plus favorables à prêter contribuent à renforcer la solvabilité des acheteurs. Le volume des visites reste inférieur à celui de l'année précédente, mais la motivation des acheteurs demeure élevée.
60 % des clients de Junot achètent sans avoir recours à un prêt. Un niveau jamais atteint et qui permet des ventes extrêmement sécurisées.
L'ultra-luxe parisien a la cote
Junot Fine Properties | Knight Frank constate que les acheteurs moyen-orientaux et asiatiques sont de plus en plus présents au côté des Américains, la demande est donc forte pour les biens d’exception.
Ils recherchent principalement des biens anciens avec vues sur les monuments ou les toits de Paris, dans les quartiers du centre, de la Rive Gauche et de l’Ouest, mais aussi dans des quartiers commerçants comme le 9e. Ils sont disposés à payer une prime pour des biens déjà rénovés par un architecte et « clés en mains ».
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